Ah bon ? prononcé et réduit à la portugaise.

Lusophonisation de l'expression française Ah bon ? par prononciation à la portugaise du suffixe on en ão. Le groupe de mots est ici remanié et réduit à un seul.

Abão, tu aimes les escargots, toi maintenant ?

Abão, já vieste de férias ?

Authored by ChristopheCVB, 2 years ago

Huer collectivement, humilier publiquement, mettre la pourre. Cette pratique rituelle donne lieu à des interactions excessivement animées, qui peuvent évoquer une scène de lynchage non suivie d'exécution.

Origine possible : transposition de l'espagnol apurar, qui peut signifier presser, au point d'affliger et angoisser.

Voir aussi : Pourre

Ça lui a fait mal il a chialé. Il aurait jamais dû, putain comme on l'a apourré !

Elle s'est fait apourrer, elle savait plus où se mettre.

Authored by tali, 2 years ago

Du verbe portugais arrasar signifiant assurer, déchirer [argot], avec une terminaison francisée. Ce qui donne avec un r en plus, une tout autre signification au verbe français araser, mettre à ras.

Tu t'es pas trompé une seule fois, t'as arrasé !

Authored by VelvetOnTheGround, 2 years ago

Prononciation du mot vacances avec un accent du Nord du Portugal. Se prononce aussi vacanças.

Regardez-moi ce grand soleil : já cheira as bacanças ! / Ça sent déjà les vacances !

Cet été, pas de bacanças au Portugal, on se rattrapera à Noël.

Authored by Berto, 2 years ago

Tiré de Voilà, prononcé à la portugaise avec un accent du nord où les v sont communément prononcés comme des b.

Se prononce et s'orthographie aussi vala ou bouala.

Bálá, je t'avais dit que ça passait pas ! Viens voir la tête du pára-choques, agora...

É assim que se dobre a toalha, dona Maria ?

Assim mesmo, bálá, obrigada.

Authored by ChristopheCVB, 2 years ago

Parler d'une façon inintelligible. Verbe du permier groupe issu du breton bara, c'est-à-dire «pain», et gwin «vin». L'histoire raconte que les soldats bretons lors de la guerre franco-prussienne de 1870 revendiquaient dans leur langue incompréhensible du pain et du vain. Ce qui amena les officiers français a créer le mot. À noter : en breton, baragouiner se dit gregachiñ, ‘‘parler grec''!

Je ne te comprends pas, tu baragouines !

Authored by Le Musée de l'Homme, 2 months ago